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La série “Les Progrès” explore l’intersection de la photographie et de la peinture à travers le prisme de l’intelligence artificielle. L’esthétique de ces images revisite l'histoire de l’art, la scène de genre, et entremêle des éléments baroques au décor d’une jeunesse post-covid, offrant une vision fantasmatique de scènes contemporaines. En croisant des époques passées et des futurs possibles, cette série dépeint la quête existentielle d’une jeunesse en devenir.

 

Ces œuvres mêlent un passé idéalisé à des paysages en friche, évoquant l’errance et la fragilité dans un monde où le progrès technologique a échoué à tenir ses promesses. 

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Les étrangetés et imperfections générées par l’intelligence artificielle marquent la temporalité de ces créations. Alors que la technologie aspire à la perfection, elle révèle au contraire la fragilité et les failles du processus technique. C'est un questionnement sur la recherche de la perfection qui propose une réflexion sur l’authenticité de l’image à une époque où la technologie redéfinit les pratiques artistiques.

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Le titre fait écho à la place du progrès dans l’évolution de l’image, dans un monde traversé par des crises idéologiques et environnementales. La série s’inspire des références baroques tout en réinterprétant leur esthétique. Il évoque également la célèbre série de Fragonard Les Progrès de l’amour dans le cœur d’une jeune fille. Ici, ce sont Les progrès de l’image dans le corps d’une nouvelle jeunesse. Un corps en mutation, où l’image mue, change de structure et se régénère. C'est une nouvelle génération à la fois esthétique et technologique qui s'incarne.

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